sábado, 23 de julho de 2011

Arielle Dombasle en Concert !


Arielle Dombasle sera en concert 27 janvier 2012 au Théâtre du Châtelet à Paris et présentera pour la premiére fois en live son nouvel album "Diva Latina".
Soyez les premiers à réserver vos places à Fnac ou directement sur le site du Théâtre du Châlet:

-> http://www.chatelet-theatre.com/2011-2012/diva-latina,628



terça-feira, 12 de julho de 2011

Chanel Haute Couture Fall/Winter 2011/2012




Arielle Dombasle attends the Channel Couture Fall/Winter 2011/2012 show as part Paris Fashion Week ar Grand Palais on July 5, 2011 in Paris, France.

segunda-feira, 11 de julho de 2011

Arielle Dombasle - L'express Styles


 
Un livre de chevet… Au dessus du volcan de Malcom Lowry et Belle du Seigneur d’Albert Cohen. Le premier est un livre fondateur sur l’exil, les étrangers, le Mexique.C’est l’histoire d’un consul absolument ensorcelé par ce pays. J’y retrouve la figure de mon père qui a tout abandonné pour cette terre magnifique. Dans Belle du Seigneur, j’aime que le personnage de Solal pense que par l’intelligence il va maîtriser la situation d’amour et qu’il n’y parvienne finalement pas.

Un plat d’enfance… Un petit fromage frais, appelé « Tres volcanos » qui a accompagné toute  mon enfance au Mexique. Il avait un goût de fromage de chèvre, mais j’adorais le saupoudrer de sucre.

Un tableau… La Naissance de Vénus de Boticelli que ma grand-mère m’a fait découvrir à Florence. L’essence du féminin, de la grâce…

Une autre nationalité… Moi qui suis née aux Etats-Unis et qui ai été élevée au Mexique jusqu’à mes 18 ans,, je serai Parisienne ! Etre parisienne, c’est connaître le moindre porche, savoir où est mort Chateaubriand, où est né Racine. La Parisienne reste une femme d’esprit, d’impertinence et d’élégance.

Un vêtement qui vous rend belle… Mon déshabillé de soie. Je fais refaire le même modèle régulièrement, couleur aurore ou gris aile d’hirondelle. C’est mon vêtement fétiche. Je rentre dedans chaque soir. C’est un peu triste de l’évoquer ici, mais j’aimerais que ce soit mon linceul.

Un accessoire de mode… J’ai la passion des mini-sacs, des minaudières, malheureusement… Dès que j’en aperçois un dans une vitrine, j’ai l’impression qu’il m’appelle ! Je les range debout comme des livres dans une bibliothèque. La seule idée de les porter le soir me grise.

Une escapade en amoureux… Un radeau sur l’océan. Fatalement, il y aura des tempêtes mais elles ne seront pas fatales.

Une devise… Ne te connais pas toi-même. Ne pas être au balcon et se regarder marcher… C’est sans issue. Ma devise me sert à avancer, à m’intéresser aux autres, la passion de l’autre, à être créative. C’est un petit moteur du courage. Car  le courage, c’est aussi de l’inconscience.

Un gri gri… Un ex-voto : un cœur avec une croix que j’ai trouvé par terre à l’âge de quatre ans. Bizarrement, il m’a suivi. Je l’aime.

Un personnage historique… C’est presque blasphématoire mais ce serait la Vierge Marie. A part les déesses, il n’y pas beaucoup de figures de femmes dans la lointaine histoire. Et je reste fascinée par toute la peinture du quatrocento, les annonciations.

Une révolte… Je veux un ministère des paysages ! Il y a tant de saccages, de zones industrielles immondes, il est temps de réfléchir à un paysage à la hauteur de la beauté de la France.
Propos recueillis par Marion Vignal
  1. Text pris de site d'Arielle Dombasle
  2. www.arielle-dombasle.com 

Arielle Dombasle - Crash Été 2011


Psonnalité rayonnante et généreuse, Arielle Dombasle, lève un voile sur ses jardins secrets tapis par la littérature française, le Bel Canto, ou encore le théâtre d’Henry James. Vive et espiègle, elle aborde avec sensibilité et intelligence, son amour de la mode et de la création, le chant et Saint-Simon. Arielle Dombasle, dans le refus de la «peur de l’étrange» revient sur le parcours libre et foisonnant qui est le sien, de ses premiers films avec Rohmer, à son dernier album Diva Latina.
Votre dernier album.
L’album s’appelle Diva Latina. Je reprends douze standards en espagnol qui m’ont touché ces vingt dernières années émotivement électriques ! Ce sont un peu mes madeleines de Proust. Pour moi la musique c’est le mystérieux un vecteur de l’imaginaire, du cœur et de l’émotion. Tant de gens se sont aimés à cause d’une musique! J’ai repris un titre d’Yma Sumac, le Bo Mambo. Et le Mambo number5 de Lou Bega. C’est une grande exaltation pour moi de les interpréter. Je suis dans une période de grande passion ! Ça danse, ça bouge, ça pulse, ça vibre ! Quand on met mon album tous les gens se mettent à danser ! et c’est ça que je souhaitais, quel plaisir ! J’y travaille intensément depuis deux ans à peu près. Dans mon album qui s’appelle Amor Amor et qui avait eu un succès inattendu, il s’agissait de standards des années 1920 à 1950 : des choses assez mélancoliques, ravissantes, des boleros… Calypsos… Merengues… Dans Diva Latina, il s’agit de titres plus récents les années 1980, 1990 et que je revisite avec un sound très afro-cubain. Beaucoup de percussions : Salsa Power !
La liberté.
Il me semble que la réussite de mon parcours réside dans le point de liberté absolue que j’ai obtenu. Je suis quelqu’un qui se permet la liberté. C’est pour ça que j’aime tant l’invention, l’inattendu, le croisement des genres et que je suis resté très liée , par exemple, aux gens de la mode et du monde de la création sous diverses formes. J’aime les vases communicants ! Dans un Indien dans la Ville, j’avais imposé que John Galliano m’habille. Vous n’imaginez pas comme c’est difficile des simples choses comme cela. J’ai toujours voulu créer des liens, des connexions entre ces univers différents. Hélas, souvent les gens sont assez rétifs et chacun reste dans sa petite chapelle. Il est important, il me semble,  d’être au  carrefour de formations singulières qui deviendront votre signature et j’ai toujours été très rebelle. Je n’aime vraiment pas le conformisme. L’idée d’être née aux Etats-Unis, d’avoir pour première langue l’Espagnol, d’être néanmoins française me rend ainsi sans doute. Je n’ai peur ni de l’étrange ni des étrangers.
L’Espagnol
Je suis plus incarnée dans la langue espagnole. Diva Latina est chanté en espagnol. Cela coule de source pour moi…  J’ai par ailleurs chanté en latin. Au conservatoire de musique. J’ai étudié le Bel Canto, donc chanté en italien. Aussi, par-dessus tout j’adore les Cantates, les Oratorios, la musique d’Eglise, la musique sacrée… En toutes les langues, donc.
La littérature
J’ai eu la chance d’être plongée dans la littérature française, en particulier celle du XVIIIe siècle ! Quel bonheur ! J’adore Saint-Simon, Mlle de La Fayette, Crébillon, père et fils, mais aussi Racine et Molière. Ce sont des écrivains que je vénère, ils m’ont tout appris. Et dernièrement Musset. « Les confessions d’un enfant du siècle », quelle beauté ! C’est pour moi le système nerveux de la langue !
Marcel Proust
Proust, je l’ai moins lu, le connais surtout au travers d’un ami, Patrick Mimouni réalisateur si inspiré… Si brillant qui est un grand proustien… Je ressens ce que c’est que de vivre sous l’aune et la lumière de Proust. C’est lui qui nous a appris une nouvelle appréhension du temps. On comprend que la pensée et la vie ne sont pas organisées rationnellement et que tout est lié aux affectes, c’est le cœur des êtres, il a su nous faire appréhender le temps différemment, quel génie !
Le temps
Le temps essentiel et le temps qui nous échappe, qui nous façonne et qui nous marque à notre insu. Des choses si violentes que lorsqu’elles se reproduisent, on est emporté dans une temporalité et dans une sensibilité qu’on n’a pas choisi, comme un flux, comme un fleuve qui nous emporte.
Françoise Sagan
J’ai eu la chance de bien connaitre Françoise. J’avais 18 ans. Je venais d’arriver à Paris. Elle m’a tout de suite protégée et a été charmante avec moi et moi je l’ai même fait tourner dans mon premier film ! Avec elle, c’était toujours sur la modalité des conversations qui n’en finissaient pas et beaucoup de cascades de rires et d’irrésolutions, au cœur de la nuit. Elle aimait le chic, le panache mais toujours avec un regard espiègle d’enfant dissident. J’ai joué dans un film « Les faux fuyants » inspiré d’un de ses livres, c’était formidable à jouer, l’écriture de Sagan, j’ai eu de la chance. Et elle m’a dit que c’était la meilleure adaptation que l’on est fait d’un de ses livres. Ça se passe pendant la guerre. Toute cette petite société qui part dans l’exode, leur excitation pour le monde rural alors que la situation est historiquement tellement dramatique. J’ai aussi interprété le rôle d’Astrid, la dernière femme maîtresse de Sagan, un film de Diane Kurys sur Françoise. C’est un rôle de garce absolue. Mais, quel plaisir d’être détestée .C’est Délicieux.
L’image de l’acteur
Il y a des acteurs qui pensent se protéger dans un personnage toujours identiques d’un film à l’autre. Les gens confondent ce que vous faites au cinéma et ce que vous êtes dans la vie. C’est vrai. J’ai pour ma part été très audacieuse au cinéma. D’une certaine manière, je suis une espèce de mosaïque byzantine ou une boule de disco aux mille facettes. Je me suis beaucoup amusée dans ces interprétations étonnamment antagonistes ! Je suis une actrice de composition comme le disait Rohmer. Je compose des personnages qui sont loin de moi. Et j’aime aussi interpréter des personnages très déroutants et déjouer ce qui est convenu. Jouer, c’est aussi une psychanalyse. On joue notre mort, on joue des crimes, des rôles plus légers ou comiques même : des princesses, des fées, des choses de l’ordre du fantastique. C’est le plus beau métier du monde !
Le Chant
Chanteuse, c’est le sommet ! C’est ce que l’on peut faire de plus exaltant, de plus beau. Parmi mes grands bonheurs, il y a l’apprentissage de la musique. Quand on comprend une résolution musicale, un écart. Pourquoi en passant en bémol cela donne-t-il un fléchissement de l’âme par exemple ? On sent le compositeur dont le souffle vous pénètre. Le chant est une forme de communication tellement essentielle. Quand, je monte sur scène et que j’interprète alors là j’ai l’impression de donner quelque chose aux autres de vraiment précieux, d’unique, une communion intense. Alors que le cinéma, est un temps fragmenté, remonté, reconfiguré, le chant est dans l’immédiateté absolue. Il y a une véritable beauté du geste et de l’instant. On vit quelque chose d’irrémédiablement unique, de transcendant.
Philippe Katerine
C’était une aventure si drôle, une vraie rencontre, un peu surréelle, très artistique. J’aime beaucoup Philippe Katerine qui est un grand mélodiste.  Une invention, un travail intense dans une évidente légèreté, c’est l’attitude du dandy. Nous nous sommes beaucoup amusés, ses musiciens comptent aussi beaucoup pour moi, dans mon nouvel album, je leur ai demandé d’intervenir. Et depuis, on retrouve bien sûr des colombiens, des cubains, des gens du Bronx qui font de la salsa.
Le théâtre
J’ai fait beaucoup de music-hall,  des comédies musicales, des opérettes. J’ai peu joué au théâtre mais ce que j’ai joué, je l’ai adoré. J’ai joué du Kleist, du James, de grands auteurs. Ce que j’adore au théâtre, ce sont les répétitions qui sont d’un luxe total. Cette intelligence du texte, cette consubstantialité derrière
chaque mot, cette profonde analyse. Il faut trouver le sens et l’essence des choses. Ah le temps : quel luxe.
Le désir
Je suis de nature compulsive. Je veux tout, tout de suite, toujours. Mon désir est vif. Je veux l’accomplissement des choses. Je ne sais pas, j’ai toujours été comme ça, je crois. Il ne faut pas préparer son bonheur. J’adore vivre au présent. Rendre le bonheur palpable, il est là , il faut ressentir de la joie immédiate et chaque jour. Nous sommes des êtres souvent projetés dans le passé ou dans le futur, et l’on ne peut pas ne pas l’être mais je crois que le plaisir réside dans l’être bien là.
Andrej Pejic
Cet Andrej a une beauté ambigue extraordinairement insecure, c’est pour cela surtout qu’il est beau ou belle. Ce n’est pas une beauté dogmatique. C’est ça qui est intéressant chez lui ou chez elle. J’ai aimé être un garçon aussi dans le clip Porque te Vas, réalisé par Ali Mahdavi. Un vrai trouble l’ambiguïté… Un vrai plaisir.
La photographie
La photographie m’intrigue m’attire, me questionne infiniment. Mais je suis assez classique dans mes goûts,   j’aime surtout la peinture .En photographie, je crois que je place Man Ray au sommet. Pour moi, il atteint quelque chose d’unique, d’irremplaçable… Entre dessiner, composer, peindre et photographier.
Avedon
J’ai été photographié par Avedon. Il a un œil tellement acerbe, un talent si unique. Quel voyeur. Il dénude l’âme. Il y a avait toujours chez lui l’affleurement de la vérité. Il m’a fait un compliment un jour que je n’ai jamais oublié : il m’a dit que j’avais les plus belles oreilles qu’il ait vues de sa vie. Quand il m’a fait ce compliment, j’étais transie de peur, cela m’a déstabilisée. Après y avoir repensé, j’ai trouvé ça finalement joli ! Les oreilles des chats sont des perfections ! Sans parler des chauves-souris et ce qu’elles entendent avec ces merveilleuses oreilles. C’est le chien, les oreilles sont d’une diversité incroyable ! J’adore aussi les oreilles de Spock ! Alors, avoir de jolies oreilles… Ça compte (rires)
Le rouge
Chez Picasso,il y a cette présence des rouges et arriver aux trois traits essentiels qui font le taureau, c’est unique ! Mon signe astrologique est taureau. C’est un animal passionné qui voit rouge. Je me rappelle qu’une amie de ma grand-mère, Madame de Polignac disait «cette petite, il faut l’habiller en rouge» et je ne me suis pourtant jamais habillé en rouge. J’en porte dernièrement. Je l’ai trouvé toujours très provocante. Les royautés ont toujours porté du rouge de diable aussi. Chez Saint-Simon, le sang est un élément tellement essentiel. Il va jusqu’à définir les individus ! Très dangereux. C’est la sève de toute chose. C’est d’ailleurs pour ça que le rouge est une couleur magique, qui effraie comme elle attire. C’est aussi le sang du Christ, c’est d’ailleurs un point d’orgue dans le clip d’Ali Mahdavi. Des doigts ensanglantés qui portent le cœur jusqu’à l’autel pour l’ultime sacrifice.
Le Christ
J’ai lu dernièrement Marguerite Yourcenar qui disait qu’enfant, elle s’était mise à pleurer en découvrant dans une église, le Christ crucifié sur la croix. Moi aussi, j’ai pleuré… Surtout quand j’ai réalisé que cet homme sacrifié pour expier tous les péchés du monde. Pour nous sauver tous… La chose la plus belle et la plus bouleversante. Il incarne le héros absolu, au plus haut. Cette notion de sacrifice est importante pour tous les Chrétiens du monde… la beauté du sacrifice. Ce qu’il y a de plus grand. Je suis très catholique, c’est vrai.

Propos receuillis pas Théo-Mario Coppola

  1. Text pris de site d'Arielle Dombasle
  2. www.arielle-dombasle.com