sexta-feira, 20 de maio de 2011

Le Parisien - Interview


Arielle Dombasle a invité le rappeur Mokobé du 
113, à chanter avec elle sur un morceau de son nouvel album, «Diva Latina ».La diva et le rappeur. Ou plutôt la carpe et le lapin. Difficile d’imaginer un duo entre Arielle Dombasle et Mokobé. On peut pourtant l’entendre dans l’album de la chanteuse, « Diva Latina » qui sort cette semaine, reprises de grandes chansons aux accents méditerranéens, de Mano Negra ou Jeanette avec son fameux « Porque te vas ».La chanteuse y a invité le leader du 113, le temps d’une reprise de « Pata Pata » de la Sud-Africaine Miriam Makeba. L’occasion était trop belle de les réunir à l’hôtel Raphaël à deux pas des Champs-Elysées, où Arielle Dombasle a élu domicile, avec Bernard-Henri Lévy. BH, comme elle l’appelle, qui est passé la voir au bar du palace.
Arielle, pourquoi ce duo avec Mokobé?
ARIELLE DOMBASLE. C’est un peu les forces magnétiques. Je suis mon instinct. Comme « Pata Pata » est un morceau africain, je voulais un artiste qui pouvait représenter ce continent, mais pas traditionnel, plutôt urbain. Et
Mokobé a une voix incroyable, pleine de générosité et de revendication.
MOKOBÉ. Quand j’ai été appelé, je n’y croyais pas. Je suis allé sur Google. J’ai tapé le nom d’Arielle, vérifié l’orthographe et devant sa photo, je me suis dit waow! Pour moi, c’est comme un ovni. Quand je la vois à la télé, je me dis qu’il va forcément se passer quelque chose.
Dans la chanson, Mokobé vous demande : « T’as peur des rappeurs? »
A.D. Oui, je peux en avoir peur, c’est la peur de l’inconnu. On vit dans des sociétés qui souffrent de problèmes d’assimilation. On rejette la banlieue. Les gens sont intimidés. Il y a une jubilation à jeter de l’huile sur le feu chez les politiques. Alors que l’on a les mêmes vibrations, on danse sur les mêmes choses, on a les mêmes chagrins d’amour. Et puis j’aime beaucoup le hip-hop. Je ne trouve pas cette musique spécialement machiste, mais plutôt sexy. Elle a le sang chaud!
M. Nous aussi on peut avoir peur parfois des artistes de variétés. Un tel duo est super important pour le rap. La musique a toujours fait mieux que la politique pour rassembler.
Vous avez souffert de la différence chacun dans votre genre?
A.D. On est tous deux des oiseaux qui viennent d’ailleurs. Lui d’Afrique, moi d’Amérique. Quand je suis arrivée des Etats-Unis, on me prenait pour une poupée Barbie. Il y avait du racisme antiblonde, anti-exubérante.
M. Moi, c’est compliqué quand je prends des taxis le soir, parfois…

PROPOS RECUEILLIS PAR EMMANUEL MAROLLE

Text pris de site d'Arielle Dombasle
www.arielle-dombasle.com

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